Le
Récit du Périple d’un Mortel
vers l’Immortalité
vers l’Immortalité
Chapitre 73 : Les Pensées de Li Feiyu
En entrant dans la maison, Dame Li sentit
une forte odeur et vit le Chef de Secte Ma et l’Ancien Qian assit jambes
croisées face au lit, les yeux fermés et en train d’ajuster leur respiration.
Dans l’espace entre les deux personnes, on pouvait voir une
bassine de sang noir qui émettait une puanteur horrible.
Comme l’avait dit Han Li, leurs visages étaient un peu pâles
en raison de la grande quantité d’énergie qu’ils avaient dépensée dans l’espoir
de soigner l’Ancien Li.
Le cœur de Dame Li fut soudainement empli de gratitude
envers les deux hommes.
Bien qu’elle ne connaissait aucun arts martiaux, de ce
qu’elle avait vu et entendu, elle savait mieux que personne qu’elle ne devait
pas déranger les deux personnes, alors elle ralentit hâtivement ses pas,
et s’approcha doucement à l’avant du lit tout en regardant la personne allongée
sur la couche.
Elle vit seulement l’Ancien Li profondément endormi sur le
lit. Le regard douloureux qui le faisait froncer les sourcils avait
complètement disparu, bien que son visage semblait encore jaune-verdâtre. Le Qi
noir avait disparu, et les taches de poison sur son corps avaient disparu,
laissant derrière elles de minuscules cicatrices qui étaient presque invisibles
à l’œil nu.
Voyant que le poison avait presque complètement disparu,
Dame Li ne put s’empêcher de crier de joie.
Un instant plus tard, elle essuya les larmes au coin de ses
yeux. Elle se souvint qu’elle devait revenir en arrière et remercier Han Li à
nouveau, et ainsi elle se reprit rapidement et marcha tranquillement vers la
salle de séjour. Une fois sortie de la chambre de l’Ancien Li, elle fut immédiatement
entourée de gens qui l’assommèrent avec des séries de questions sans
discontinuer, alors elle n’eut pas la chance de voir Han Li.
Elle ne put s’empêcher d’être surprise par le fait que Han
Li était absent, alors elle demanda précipitamment à Ma Rong et aux autres
personnes où il était parti.
Après avoir écouté leurs réponses, Dame Li apprit que Han Li
avait prescrit un médicament revigorant avant de partir prestement tout en
s’excusant, ne restant pas un moment de plus.
Après avoir entendu cela, Dame Li resta bouche bée pendant
un bon moment, mais dans son cœur, elle avait déjà pris une décision ferme.
Elle avait décidé qu’une fois que le corps de l’Ancien Li aurait récupéré, le
couple de mari et femme, devrait personnellement rendre visite à Han Li et lui
donner une grosse somme d’argent en remerciement d’avoir sauver la vie de
l’Ancien Li.
Dame Li ne remarqua pas que dans la chambre, en dehors du
Dieu de la Médecine Han Li, il y avait une autre personne qui manquait à
l’appel. Li Feiyu était parti au lieu de tourner autour de Zhang Xiuer comme
son ombre.
Sur le côté d’une petite route obscure, Han Li, qui venait
de quitter maison de l’Ancien Li, était couché sur l’herbe avec ses mains sous
sa tête, se relaxant sous un arbre dense et luxuriant.
Juste au moment où il eut fini de compter jusqu'à un
millier, une ombre noire se jeta soudainement sur son corps. Il devint très
agressif, comme s’il était profondément agacé par la perturbation.
« Hé ! Arrêter de déconner ! Comment ça se fait qu’à chaque
fois qu’on se voit, tu essayes toujours de me sauter dessus ? Je ne suis pas
Zhang Xiuer ! »
Après que Han Li eut fini de parler, l’ombre noire fit
agilement demi-tour en l’air, atterrissant à côté d’Han Li aussi légèrement
qu’une plume, sa posture était élégante à l’extrême.
C’était précisément Li Feiyu qui l’avait suivi.
« Han Li, ton teint hâlé et sombre pâlit complètement de
honte par rapport à Dame Zhang Xiuer, n’est ce pas ? »
Après avoir entendu ses paroles, Li Feiyu était irrité.
Alors il leva doucement son orteil droit pour taper les fesses d’Han Li comme
pour le réprimander.
En entendant sa réponse, Han Li roula des yeux et se leva en
douceur.
« Il semble que notre Disciple Senior Li aime sa bien-aimée
bien plus que ses amis. Je ne suis vraiment pas assez prudent quand il s’agit
de se faire des amis ! »
« Cesse de dire des bêtises, pourquoi m’as-tu appelé ? Il
faut savoir que j’ai finalement trouvé une rare occasion pour me rapprocher de
Zhang Xiuer, mais je suis en train de la gâcher en venant te voir ! Si tu n’as
rien de valable à dire, alors ne pense pas tu pourras t’en tirer ! » Li Feiyu
semblait être bouleversé et profondément irrité par Han Li, parce que celui-ci
l’avait appelé sans raison.
« Est-ce que je t’ai appelé ? Comment se fait-il que je ne
sois pas au courant ? Est-ce que je l’ai personnellement dit ? » Han Li fit
intentionnellement semblant d’être choqué en exagérant sa surprise.
« Quand tu es sorti de la pièce, tu m’as fait un clin d’œil.
Seul un aveugle n’aurait pas pu le voir. Arrêter de tourner autour du pot. Si
tu n’as rien à dire, alors je dois vraiment y retourner. » Li Feiyu se tourna
comme si il voulait partir, empêchant Han Li d’être en mesure de dire si son
attitude était du bluff.
Han Li ne prévoyait pas de continuer à taquiner son ami. Son
expression changea soudainement et il dit sévèrement à Li Feiyu, « ne me blâmes
pas d’être tatillon. En tant qu’ami, je tiens à savoir quelque chose. Zhang
Xiuer sait-elle que tu consommes la Pilule d’Extraction d’Essence et qu’il ne
te reste que quelques années à vivre ? »
En entendant ces paroles, Li Feiyu devint silencieux. Son
visage était devenu mortellement pâle, comme s’il s’était vidé de son sang.
Han Li soupira doucement, sachant qu’il n’avait pas besoin
d’en demander plus. La réponse était évidente au vu de la seule expression de
Li Feiyu.
« Pourquoi dois-tu toujours interférer avec mes affaires ! »
L’expression de Li Feiyu était extrêmement attristée quand il prit enfin la
parole après une longue pause angoissante.
Han Li ne répondit pas à la question de Li Feiyu ; au lieu
de cela, il tapota doucement les épaules de l’autre, essayant de le consoler.
« Tu devrais déjà avoir entendu avant que si tu t’investis
trop dans ce genre de relation, tes chagrins ne feront que croître. » Han Li
parla enfin de ce qu’il avait en tête après que Li Feiyu se fut un peu calmé.
Il l’avait dit sur un ton éclairé, ce qui stoppa Li Feiyu pendant un moment.
« J’essaie de te sortir de ce piège avant que tu ne tombes
trop profondément, comme ça tu souffriras moins dans le futur. » Dit Han Li
chaleureusement, complétant ses paroles.
Li Feiyu regarda Han Li avec un regard étrange dans ses
yeux.
« Quoi, tu as un problème ? » Demanda Han Li. Il était
troublé par le regard de Li Feiyu alors il le regarda précipitamment de haut en
bas.
« Toi mon petit gars, quel âge tu as pour parler de cette
façon ? Pourquoi tu parles comme si tu étais un spécialiste quand il s’agit de
relations ? Ne me dits pas que tu as déjà connu l’amour d’une femme ? » Li
Feiyu ouvrit soudain la bouche pour demander.
« Bien sûr que non, ces paroles viennent de mes lecture. Je
pense qu’elles sont très raisonnables, alors je les ai utilisées pour
t’expliquer les choses. »
« Oh ! Si c’est comme ça, je dis ! Comment serait-il
possible qu’un homme présentable avec un tempérament naturel et libre comme moi
connaitrait moins les choses du cœur ?
Ai-je besoin de tes longues critiques ? Notre relation
n’existe que dans mon esprit ! » Li Feiyu fit un long soupir, tapotant
continuellement sa propre poitrine comme s’il avait eu une grosse frayeur.
Han Li était sans voix. Cet imbécile se reprenait vraiment
trop rapidement ? Il parlait à l’instant de vivre et mourir, et en un clin
d’œil, il riait comme un idiot comme à son habitude, toujours de façon aussi
émotive.
Mais Han Li était têtu comme une mule et demanda : « Vas-tu
vraiment oublier Zhang Xiuer ? Tu ne feras rien lorsque tu la verras dans
l’étreinte d’un autre ? »
L’apparence écervelée de Li Feiyu devint immédiatement
extrêmement froide. Exsudant une aura meurtrière, il déclara. « Je couperai la
main de quiconque s’il ose toucher Zhang Xiuer ! »
« Je me fiches des choses qui se passeront après ma mort,
mais tant que je suis vivant, Dame Zhang Xiuer m’appartient. » Le ton de ses
paroles changerait n’importe qui en un bloc de glace.
Merci pour ce chapitre
RépondreSupprimerÇa c’est ce que l’on appel être jaloux!